Un jour, j'assistais à un séminaire d'un marketeur américain. Je ne me souviens plus du lieux peut-être à Chicago ou en Californie. C'était dans un hotel. Un français assistait aussi à ce séminaire. Le gars se faisait appeler Sebastian, le marketeur français. Je ne le connaissais pas. J avais échangé quelques mots en anglais sans lui dire que je parlais très bien français.
Ensuite, j'ai regardé ce qu'il faisait. Franchement, c'était pas terrible. Son problème est qu'il ne maitrisait pas la culture US et donc, il plaquait scolairement ce qu'il pouvait apprendre vers la culture française et francophone. Par exemple, sans rentrer dans les détails, aux Etats-Unis, les gens sont plus sensibles à l'émotion alors que le français reste plus cartésien. Cela ne veut pas dire que le français n'est pas émotif, c'est juste une question de curseur.
Leo Guillot, lui aussi applique scolairement les recettes de cuisine toujours sans bien comprendre. Vendre des formations bidons aux gobe-mouches en promettant la liberté financière et les 10 000 €/mois, c'est facile. C'est pas honnête mais tout le monde peut y arriver. Il suffit de voir le nombre de clampins qui se se jettent sur ce marché. Ils ont tous un point commun, c'est d'être incapable de générer le moindre centime sur un vrai business. D'ailleurs, dès qu'il ramasse un peu d'oseille, ils investissent dans l'immobilier ou dans des business sérieux. Ils ne cherchent pas à développer leur propre affaire, ils savent que d'ici pas longtemps, c'est mort.
Leo, il vient de se rendre compte que c'est dur les affaires. C'est pas une activité de clampins.
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